Le « walking meeting », une nouvelle dynamique de discussion

Le « walking meeting », une nouvelle dynamique de discussion

Les réunions en marchant en plein air sont très efficaces dans certains cas de figure.
Explications avec Candice Schoemans, membre du Country Management Committee de Puilaetco.

Candice, tu es une adepte des « walking meetings », des réunions sous la forme de balades au grand air. Peux-tu nous expliquer les avantages de cette pratique ?
Candice Schoemans : « C’est avant tout un excellent moyen de s’oxygéner pendant la journée. On respire de l’air frais, on bouge, on change de perspective. Les bienfaits ne sont pas uniquement physiques. De manière très naturelle, le mouvement crée une nouvelle dynamique dans les discussions. On marche les uns à côté des autres, contrairement à une réunion où tout le monde se fait face, ce qui peut parfois donner l’impression d’un cadre propice à la confrontation. Je constate aussi que les réunions en marchant rendent les silences moins gênants. Chacun prend le temps de réfléchir, de se poser. »

Est-ce que les réunions en extérieur fonctionnent dans tous les cas de figure ?
Candice Schoemans : « Non. Avec l’expérience, j’ai appris à identifier les situations et les profils qui s’y prêtent le mieux. La marche est parfaite pour débriefer un projet arrivé à son terme, désamorcer une situation conflictuelle, préparer une discussion stratégique, faire connaissance avec de nouveaux collègues ou préparer un entretien de sortie. Par contre, pour une réunion d’équipe où chacun doit prendre des notes ou passer en revue une to-do list, c’est vrai que c’est beaucoup moins adapté. Par ailleurs, tout le monde n’apprécie pas forcément la démarche. En tant que manager, je dois pouvoir être à l’écoute. Si ça ne prend pas, rien ne sert de forcer. Ce que je constate, c’est que les personnes qui se sentent moins à l’aise avec les réunions au grand air vont spontanément me proposer une solution alternative : un lunch, un café, etc. »

Puilaetco vient d’emménager dans son nouveau siège, à La Royale Belge. Le parc autour du bâtiment invite presque naturellement à profiter du grand air, non ?
Candice Schoemans : « Exactement. Sortir, c’est aussi célébrer notre environnement de travail. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des étangs ou la forêt au pied de son bureau. »

Et si vous optiez à votre tour pour une carrière plus enrichissante ?

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