Wall Street se méfie aussi du Brexit

Pour Donald Trump, il n’est pas question de se ranger du côté des perdants, même si son rêve est de voir l’Union européenne imploser. Mais ce souhait n’a jamais été rencontré. La preuve ? La Maison Blanche n’a jamais réussi à signer un seul contrat bilatéral en Europe. Mais c’est vrai, Wall Street s’inquiète du Brexit. D’ailleurs, le Financial Times a rappelé que « les entreprises américaines tirent la sonnette d’alarme sur les risques croissants de Brexit ».

Il faut dire que nous ne sommes plus très éloignés de la date fatidique du 29 mars pour trouver un accord entre les deux parties. Or, comme les multinationales américaines ont souvent choisi le Royaume-Uni comme tête de pont pour partir à l’abordage de l’Europe, une issue malheureuse de ces négociations inquiète la banque centrale américaine (FED).

La principale soupape de sécurité en cas de Brexit sans accord devrait être la livre sterling. Mais au-delà des remous financiers, ce dont a le plus peur la FED, c’est d’une Europe tombant en récession. Si c’était le cas, les États-Unis deviendraient la seule locomotive économique de la planète, sachant que la Chine voit sa croissance ralentir.

Nonobstant ces craintes réelles, les Américains continuent de croire à un accord de dernier instant. C’est le cas par exemple du puissant patron de JP Morgan, Jamie Dimon.

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