Pour l’heure, personne ne croit à ce scénario.
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Et si la commission n’arrive pas à faire changer d’avis la nouvelle coalition au pouvoir à Rome ? Il est probable que les marchés financiers s’en chargeront. Car l’Italie devra emprunter 260 milliards d’euros en 2019 dont 200 milliards d’euros de refinancement de sa dette existante ! |
En clair, l’Italie ne peut pas se passer des investisseurs comme le remarque justement Agnès Bénassy-Quéré, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Autrement dit, pour compenser les risques, "les investisseurs vont exiger un taux d’intérêt sans cesse plus élevé. Et chaque fois que le loyer de l’argent augmente d’un point de pourcentage, la facture à terme pour les finances publiques dépasse le coût des promesses électorales " selon elle. |
Sans compter que la hausse des taux déstabiliserait les banques italiennes qui détiennent 11 % de leurs actifs sous forme d’obligations du Trésor italien. Rome ne pourra pas donc pas jouer la carte de la surdité très longtemps. Affaire à suivre. |