Grâce à Donald Trump et à sa réforme fiscale qui a incité nombre de multinationales américaines à rapatrier les liquidités logées en-dehors des États-Unis.
Mieux encore : du fait de la baisse des cours durant le dernier trimestre 2018, de nombreuses sociétés du S&P 500 ont été motivées à lancer de nouveaux plans de rachats d’actions.
Mais ce chiffre de 1.038 milliards a fait son entrée dans le débat politique. Bernie Sanders, candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2020 a déclaré que « les Américains devraient être scandalisés par le fait que des entreprises rentables licencient des travailleurs tout en dépensant des milliards de dollars pour augmenter la valeur de leurs actions et enrichir davantage les riches ». Bref, le ton de la campagne électorale est donné.
Cette campagne aura-t-elle ou non un impact sur cette vague des rachats d’actions ? Difficile à dire, mais au-delà de l’aile gauche du parti démocrate, un sondage réalisé par Bank of America Merril Lynch montre que 51 % des investisseurs sondés préféreraient que les entreprises du S&P 500 utilisent leur cash pour améliorer leur bilan.
Normal, ces mêmes sondés sont inquiets de l’endettement croissant des entreprises américaines, notamment dans une perspective de hausse des taux.
Le débat ne fait donc que commencer et il n’est pas uniquement politique.
