Les licornes et la Bourse, une histoire un peu compliquée

Dropbox: une valorisation à 7 milliards de dollars

Valorisée à 10 milliards de dollars au départ, les dirigeants de Dropbox ont dû revoir leurs ambitions à la baisse et se contenter d’une valorisation de 7 milliards de dollars pour leur IPO (introduction en Bourse).

Il faut dire que cette introduction en Bourse est regardée avec méfiance par les investisseurs. D’abord, parce que les dirigeants de Dropbox ont eu la mauvaise idée d’instaurer un système de droits de vote multiples honni par les investisseurs. Et ensuite, parce que les dernières « licornes » cotées en Bourse ont déçu ces mêmes investisseurs. L’exemple de Snap, le réseau social de photos et vidéos éphémères, montre que depuis son introduction en Bourse, le cours de Snap reste sous son prix d’introduction.

Les amateurs de nouvelles technologies découvrent qu’entre la valorisation théorique de ces entreprises – résultat d’un tour de table d’investisseurs privés – et leur performance boursière, il y a un monde de différence.

La faute à qui ?

En partie, aux GAFA, ces mastodontes du Net. Ils sont une menace sérieuse pour ces licornes. Un exemple ? Spotify qui veut aussi solliciter la Bourse sait qu’elle devra affronter la puissance de feu d’Apple Music. Aux yeux de certains, vu la force de frappe de la firme à la pomme, ce combat pour la mainmise du streaming musical est déjà perdu pour le suédois Spotify. D’ailleurs, Deezer a abandonné toute volonté de se faire coter en Bourse à cause d’Apple Music. En résumé, les licornes qui souhaitent aussi être cotées en Bourse comme Uber ou Airbnb vont scruter avec intérêt les premiers pas boursiers de Dropbox et Spotify.

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