Les actions bancaires européennes sous la loupe

BBVA, par exemple, est l’une des premières banques en Turquie par le biais de sa participation dans Garanti, la deuxième banque privée turque, qui a généré 16% des revenus de BBVA au premier semestre. Le mauvais cycle économique et la chute de la livre turque sont autant de raisons de s’inquiéter de la bonne santé financière de BBVA. Mais d’autres établissements bancaires espagnols sont également concernés par la crise turque et notamment le géant Santander. Les investisseurs se sont souvenus que cette banque est aussi très exposée à l’international avec 26% de ses profits issus du Brésil, 7% au Mexique et 3% en Argentine.

La banque BNP Paribas n’est pas en reste non plus puisqu’elle possède 72% d’Economy Bank of Turkey. Quant aux banques ING et UniCredit, les analystes ont constaté qu’elles étaient aussi exposées au marché russe qui est lui-même ébranlé par les sanctions américaines. Mais cette prise de conscience du risque géographique (pays émergents) du secteur bancaire est jugée parfois aussi excessive par d’autres analystes. Autrement dit, la correction boursière infligée à certaines actions bancaires serait exagérée. Comme toujours, face aux vents contraires qui soufflent sur un secteur, le mieux est d’en parler avec votre conseiller pour en évaluer à sa juste valeur les conséquences.

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